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"LE MONDE EST CHAUD"

NOUVEL ALBUM DISPONIBLE !

LE MONDE EST CHAUD

Vingt-cinq ans de carrière. Un quart de siècle de musique, d’engagements, de triomphes, de coups durs aussi. Et Tiken Jah Fakoly ne lâche rien. Toujours indigné, véhément, généreux, à la pointe de ce combat qui est toute sa vie : l’Afrique, son unité, son droit à sortir de la misère et des politiques qui l’y maintiennent. Et toujours armé du même glaive, ce reggae au verbe sans concession, au rythme implacable, qui n’omet jamais de rester inclusif et festif. Au point de nous faire prendre conscience que ce combat finalement, c’est autant le sien que le nôtre. Depuis Mangercratie, son premier albumen 1997, jusqu’àDernier appelen 2014, il n’est guère de fronts sur lesquels le chanteur ivoirien ne se soit engagé corps et âme.  Contempteur des puissants, incorrigible railleur de leurs dérives, aiguillon des bonnes volontés assoupies, il est aujourd’hui le dernier héros musical issu d’une lignée royale coiffée par Fela Kuti et Bob Marley. 

AvecLe Monde est chaud, son dixième album studio, Tiken endosse la tunique de l’écoguerrier pour évoquer cette actualité on ne peut plus brûlante du réchauffement climatique. Phénomène qui constitue à la fois l’ultime supplice infligé aux populations du sud et la crise qui synthétise toutes les autres, l’injustice suprême dont découle sécheresses, inondations, famines, guerres et migrations. Une réaction en chaîne infernale mise en perspective au gré de cet album coup de poing. Entre Le Monde est chaud, le single en duo avec le rappeur Soprano, et Ecologiequi conclut le disque, se dressent ces fléaux sur lesquels, infatigable tirailleur, il charge comme à ses débuts. Prompt à dénoncer la spoliation des richesses et le néo colonialisme dans ça vole, l’esclavage moderne dans Libya,à dépeindre un continent devenu l’enjeu de toutes les convoitises et le théâtre des pires exactions dansNo No No, il met aussi ses frères Africains en demeure de prendre leur destin en main et face à leurs responsabilités, blâmant la fuite des cerveaux dans Pourquoi nous Fuyons ?, la jalousie dans Ngomi,la médisance dans Kodjougou, ou l’attentisme dans Dieu nous attend.Exerçant pleinement ce privilège du sage – appelé respectueusement « dakoro » au pays – il porte un regard lucide sur les gouvernements comme sur les peuples subissant leur joug. Avec l’autorité morale de celui qui a tant accompli dans le cours d’une seule vie, il se présente dans ce disque comme un exemple à suivre et une source d’inspiration pour la jeune génération.

Sa dernière réalisation en date, c’est ce studio flambant neuf construit à Abidjan où Le Monde est chauda été conçu. Voilà 20 ans que la star du reggae africain n’avait plus enregistré en Côte d’Ivoire. Exilé au Mali voisin en 2003 en raison des menaces de mort dont il faisait l’objet, il a souhaité faire de ce retour au pays natal à la fois un retour aux sources musicales et un nouveau départ. Un choix que symbolise à lui seul ce quartier de Yopougon au nord d’Abidjan où il a débuté au milieu des années 90 et où s’est implanté Radio Libre Fakoly, complexe abritant studio, radio et salles de répétition. C’est là qu’il a procédé à l’audition d’une demi douzaine de jeunes groupes locaux, sa préférence allant à Simon Roots et R Ligh, deux espoirs du reggae ivoirien aux approches tradi-modernes. L’album ayant pour centre de gravité l’écologie, y injecter des énergies renouvelées paraissait pour le moins indispensable. Ce même désir de nouveauté l’a conduit à en confier la réalisation à Akatché, de son vrai nom Koffi Beneth Séraphin, producteur multi instrumentiste et beat maker ivoirien installé à Dakar, prodige de 27 ans qui porte en lui toutes les potentialités dont regorge la nouvelle musique africaine urbaine. Si depuis African Revolutionen 2010, Tiken a donné à son reggae une touche plus « afro centrée » avec l’ajout à sa palette de sonorités traditionnelles, jamais kora, ngoni, sokou, kamele ngoni, balafon ou djembé n’ont sonné aussi modernes que sur Le Monde est chaud. Jamais ce patrimoine ancestral n’a porté autant d’histoire que de promesses d’avenir.  Sans trahir le cahier des charges du reggae mandingue, dont il reste le fer de lance, dans lequel s’intègrent naturellement chœurs et cuivres au corpus des cordophones et idiophones traditionnels, Tiken a pu ainsi traduire une vision conquérante de son rôle d’artiste, et donner à sa musique cette dimension multi générationnelle que viennent sceller les contributions vocales de Soprano (qui avait il y a douze ans prêté sa voix au titre « Ouvrez les frontières ») ou les renforts de Gaël Faye, R.Wan, Kerredine Soltani et du fidèle Mike d’Inca (Sinsemilia) aux textes.

Chantés en français ou en dioula, ces textes de Le Monde est chaud renvoient à l’éternelle mission du reggae des origines, musique d’auto-défense dont la rudesse accueille comme nulle autre, exaltation et espérance. Musique qui charme l’oreille, envoûte le corps, ouvre les yeux. Musique qui oblige à regarder les désastres en invitant à ne jamais baisser les bras. De cette musique et de sa mission, Tiken Jah Fakoly reste aujourd’hui la voix et le symbole les plus puissants.

A career spanning 25 years. A quarter of a century spent being active on the music scene, on the political front, with its share of triumphs and hard times too. And Tiken Jah Fakoly has still not given up. He is still incensed, vociferous, generous, leading the fight that his life symbolizes: Africa, its unity, its right to free itself from poverty and the politics that have kept it there. Brandishing the same mighty sword high, this reggae music conveys an uncompromising message with an unstoppable momentum, spirited with inclusiveness and festivity. To the point where we realize that this fight is as much his as it is ours. From “Mangercratie” his first album released in 1997, to “Dernier Appel” in 2014, the Ivorian singer has committed himself, body and soul, to numerous causes. Despising the mighty in power, relentlessly mocking their excesses, prodding on the otherwise apathetic good will, he embodies to this day the last musical hero coming from a long legacy of capped kings including Fela Kuti or Bob Marley. 

With “Le Monde est chaud”, his tenth studio album, Tiken rises as an eco-warrior, tackling the most burning issue that is global warming. A phenomenon that represents the ultimate plight of the populations in the Southern hemisphere but also the crisis that touches on all the others, the supreme injustice spawning droughts, floods, starvation, wars and migrations. An insufferable chain reaction put into perspective by this album’s political whip. From the first track, “Le Monde est chaud”, a single in duet with rapper Soprano, and “Ecologie” which concludes the album, he lists those evils against which he charges on as the unwavering sharp-shooter he always was. Quick to denounce the plundering orchestrated by the wealthy and neo-colonialism in “Ça vole”, modern slavery in “Libya”, describing how the continent has attracted every kind of greed and become the stage for the worst extortions in “No No No”, he also urges his African brothers to take charge of their fate and face their responsibilities, condemning the brain drain in “Pourquoi nous fuyons?”, jealousy in “Ngomi”, slander in “Kodjougou” or wait-and-see attitudes in “Dieu nous attend”. As a wiseman – respectfully referred to as “dakoro” back home – he uses the privilege of his standing to shed light with lucidity on governments and the people under their rule. Thanks to the aura of one who has accomplished so much over the course of his life, he unveils in this record the footsteps in which to follow in and acts as an inspiration for the younger generations. 

His last accomplishment to date: a brand-new studio in Abidjan, where “Le Monde est chaud” was recorded. The star of African reggae hadn’t recorded in Ivory Coast for 20 years. Forced out in exile to Mali in 2003 after receiving death threats, he decided to return to his native country, going back to his musical roots, something that also feels like a fresh start. A choice that Yopougon in the North Abidjan alone symbolizes, the neighbourhood of his debut back in the 90s, home to the free media Radio Libre Fakoly inside a hub with various studios for recording, rehearsals and radio broadcasting. This is where he sought to scout half a dozen local bands, his favorites being Simon Roots and R Ligh, young hopefuls of Ivorian reggae merging tradition with modernity. For an album with such a focus on environment it seemed only natural to have some renewed energy to drive it. The same intent led Tiken Jah Fakoly to enrol the multi-talented producer, musician and beat-maker Koffi Beneth Séraphin, aka Akatché, a 27 year-old prodigy who showcases all the potential from the new African urban music scene.

With “African Revolution” in 2010, Tiken’s reggae became more “afro-centric”, adding traditional sounds to its musical range. However, never have the kora, ngoni, sokou, kamele ngoni, balafon or djembé instruments felt as modern as here on “Le Monde est chaud”. Never had this ancestral heritage carried so many stories and promises for the future. Staying true to the Mandingo reggae design, which he spearheaded, with its group-vocal harmonies and brass sections blending in with traditional chordophones and idiophones, Tiken aimed to express himself as a conquering artist, and lend a multi-generational dimension to his music, thanks to the vocal guests including Soprano (twelve years after pairing on « Ouvrez les frontières ») alongside Gaël Faye, R.Wan, Kerredine Soltani and the trusted Mike d’Inca (Sinsemilia) contributing the lyrics. 

Sung in French and Dioula, the lyrics for “Le Monde est chaud” are true to the eternal mission of the original reggae, as a self-defence tool whose rough edges welcome like no other, exulting and full of hope. A music that soothes the ear, puts you under its spell or opens your eyes. A music that forces you to contemplate disasters while inviting you to never give up. And Tiken Jah Fakoly remains to this day one of reggae music’s most powerful voices and symbols. 

Concerts

En tournée !

10.03.2023

LE GRAND SUD

Lille

11.03.2023

Le 106

Rouen

12.03.2023

Ancienne Belgique

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15.03.2023

Le Trianon

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Le Douze

Cergy

18.03.2023

LE MeM - RENNES

Rennes

23.03.2023

Les Docks

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24.03.2023

Centralstation

Darmstadt

25.03.2023

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Berlin

29.03.2023

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Barcelona

30.03.2023

Zénith d'Auvergne

Cournon D Auvergne

31.03.2023

Espace Culturel et Festif de l'Étoile

Châteaurenard

22.06.2023

Festival Free Music

Montendre

07.07.2023

Crussol Festival

Saint-péray

04.08.2023

Festival du Bout du Monde 2023

Crozon

Biographie

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Véritable étendard d’une jeunesse africaine dont il porte haut la soif de liberté et de changement, le héros du reggae moderne est aussi le haut-parleur de tout un continent. Auteur d’une discographie engagée, comme en attestent les titres de ses disques, il n’a cessé de mêler les lignes de la musique et du combat : le verbe comme une arme, les disques comme des brûlots. Originaire de Côte d’Ivoire, tombé dans la musique dès son jeune âge, Tiken Jah Fakoly a conquis son pays natal avant de se lancer dans une carrière internationale qui l’a conduit à collaborer avec les plus grands (Sly Dunbar et Robbie Shakespeare, Zebda, Steel Pulse, Bernard Lavilliers, Akon…). En l’espace de dix albums, il a édifié une œuvre sauvage, indomptable, un subtil mélange d’arrogance et de musique émaillée de déclarations fracassantes sur la politique internationale. Menacé, contraint à l’exil pour avoir parlé trop haut, l’Ivoirien est un authentique artiste engagé, sur scène comme sur le terrain, alliant dans l’écrin luxueux de son reggae international la lutte et l’espérance, le combat et la fête. Auréolée d’un espoir immense pour les générations futures, la caravane Fakoly défriche en musique un monde meilleur. 

DISCOGRAPHIE ET FAITS MAJEURS 

 1996 : “Mangercratie”

  • 1994 :Suite aux premières élections en Côte d’Ivoire qui ont lieu après la mort de Houphouët-Boigny, Tiken Jah Fakoly écrit ses premiers titres afin de dénoncer les excès de la situation politique de son pays. 
  • 1996 – 1997 : Ses premières créations rencontrent une grande popularité, notamment portée par le titre « Mangercratie », qui le fait connaître à travers toute l’Afrique de l’Ouest. Il se produit alors sur scène dans des stades remplis jusqu’à 20 000 personnes.
  • 1999 : Fort de son succès, l’artiste se rend à Paris, carrefour des musiques du monde : son premier opus sortira en France sur le label Globe Music. 

1998-2000 : “Cours d’Histoire”

  • 1998 : Mixé en Jamaïque, son deuxième album “Cours d’Histoire” connaît à son tour un fort succès critique et commercial dans tout l’Ouest africain. 
  • 2000 :L’album “Le Caméléon” sort en 2000 uniquement sur le marché ivoirien, alors qu’au même moment l’album “Cours d’Histoire” sort en France. Tiken Jah Fakoly est le lauréat du Prix découvertes Afrique RFI. 

2002 : “Françafrique”

  • 2002 : Tiken Jah Fakoly entre dans l’écurie Barclay – Universal Music France. Il sort « Françafrique » enregistré en Jamaïque dans les mythiques studios de Tuff Gong avec les célèbres Sly Dunbar et Robbie Shakespeare.
  • 2003 :« Françafrique » reçoit le prix du meilleur album Reggae-Ragga-World aux Victoires de la Musique et deviendra Disque d’Or.  Les événements politiques en Côte d’Ivoire l’obligent à quitter son pays. Contraint à l’exil, l’artiste s’installe à Bamako au Mali.

2004 : “Coup de gueule”

  • 2004 : Le reggaeman ivoirien repart pour Kingston en Jamaïque enregistrer un nouvel album intitulé « Coup de gueule », sur lequel figure « Plus rien ne m’étonne », un des morceaux les plus emblématiques de sa carrière. Cet album sera certifié Disque d’Or. L’artiste est nommé Chevalier de l’ordre des arts et des lettres en février 2004. 

2007 : “L’Africain”

  • 2007 : En intitulant son nouvel album “L’Africain”, le reggaeman en appelle à l’unité du continent. Sur cet album figurent des titres mémorables tels que « Ouvrez les frontières » ou encore une adaptation en français du titre de Sting “An englishman in New York” devenu “Un Africain à Paris”. 

2010 : “African Revolution”

  • 2010 : Le reggaeman ivoirien opère, avec l’album « African Revolution », un virage significatif en métissant le reggae et les instruments traditionnels africains donnant ainsi à entendre un spectre musical plus large. La tournée qui suivra le mènera jusqu’à Paris-Bercy qu’il remplira le 18 juin 2011. Comme les précédents cet album sera Disque d’Or. Il accède au grade d’officier de l’ordre des arts et des lettres en 2013.

2014 : “Dernier Appel”

  • 2014 : Avec son nouvel opus « Dernier Appel », l’artiste, moins axé sur la revendication que dans ses précédents albums, mais tourné vers l’avenir avec un optimisme indéfectible, implique davantage les peuples du continent, impulseurs du changement. Enregistré entre Paris, Londres et Bamako, cet album est marqué par la participation d’artistes comme Nneka, Patrice ou encore Alpha Blondy. 

2015 : “Racines”

  • 2015 : Tiken Jah Fakoly sort un album composé de reprises de standards reggae, comme un retour aux sources, qu’il nomme fort à propos, “Racines”. Des invités prestigieux comme U-Roy, Max Romeo, Ken Boothe ou le duo Sly & Robbie, viennent appuyer par leur présence ce projet qui sonne comme un rappel du lien indéniable entre la Jamaïque et l’Afrique.

ENGAGEMENT DE L’ARTISTE 

Si Tiken Jah Fakoly est engagé sur de nombreux fronts tel que la lutte contre la corruption, l’altermondialisme, la lutte contre l’excision, il milite aussi pour l’agriculture et contre l’exode rural sur le continent africain.

Il participe notamment à une mission avec Action Contre le Faim au Burkina Faso, ou encore travaille avec de nombreuses associations comme ONE, Amnesty International, SOS Racisme… 

Depuis 2004, l’artiste est particulièrement engagé dans son propre projet intitulé « Un concert, Une école ! » qui lui a permis de construire 6 écoles dans différents pays d’Afrique de l’Ouest. L’idée est simple : organiser des concerts avec des partenaires institutionnels (ville, département, région…) permettant la mise à disposition d’une salle de spectacle, impliquer tous les acteurs – en particulier les musiciens et techniciens qui se produisent de façon bénévole -, activer les réseaux associatifs locaux, et utiliser la recette pour la construction d’une école.